C’est dur. Après une semaine de rêve sur le bassin d’Arcachon (avec deux classes de CM2 quand même!) je reviens à mes cartons et au tri intriable. Que faire? Je me ballade d’une pièce à l’autre tel un zombie écervelé en réfléchissant à ce que je peux garder sur le bateau, envoyer en garde meuble, donner ou vendre mais… le resultat n’y est pas. Je n’arrive pas à voir clair. Mon regard reste troublé par l’affectif et la valeur que l’on porte aux choses. Je partirais bien sans rien. Seulement, avec une famille, ce n’est plus possible. Ce n’est pas pour rien que l’on parle de ‘bagages’, terme affreux et véridique à la fois. Heureusement, mes ‘bagages’ je les ai choisis et je les allège en réalisant notre rêve de partir en voilier. Quelle chance et quel bonheur, nous en sommes conscients. J’aimerais y être. On y est presque. Plus que la maison à vider, plus que quelques formalités administratives à régler (euphémisme presque tolérable), plus que quelques adieux douloureux et à nous l’aventure, la liberté.
Archives
Meta
Blog Stats
- 26,326 hits
-
Oui mais grace a la magie d internet et des reseaux sociaux, tu resteras quelque part un peu avec nous……